Parlez-moi de vous Guillaume, comment en êtes-vous arrivé là ?
Vous avez quitté les pompiers en 2018, qu’avez-vous fait depuis ?
Pourquoi souhaitez-vous intervenir dans les entreprises ?
Parlez-moi de votre entreprise, pourquoi « Push up » ?
Il y a beaucoup de coachs et de formateurs sur le marché, que souhaitez-vous apporter de différent ?
Parlez-moi de vous Guillaume, comment en êtes-vous arrivé là ?
Ma vie professionnelle commence en 2003. Mon rêve d’enfant se réalise : devenir Pompier. J’y trouve une famille, une structure où l’on mêle jeu, simplicité, rigueur et responsabilités.
Au fil de ma carrière, j’ai commencé à identifier des problèmes de communication, de motivation. Une rupture souvent pesante entre les différents niveaux hiérarchiques. On ne se comprenait pas !
Mon placement naturel étant celui de « médiateur », j’ai toujours tenté de comprendre et expliquer les comportements des uns et des autres. Je me suis rendu compte que je ne n’étais pas à la bonne place pour endosser ce rôle, sans compter que je ne disposais d’aucune connaissance, d’aucun outil.
22 mai 2016, un jour de garde, mon chef m’appelle. Il m’annonce que ma femme Vanessa est victime d’un accident de voiture. Les équipes sont sur place depuis plus d’1 heure, c’est grave et l’hélicoptère est en route.
Comment avez-vous vécu cet accident ?
Malgré de graves séquelles, je me suis vite dit qu’elle avait de la chance d’être en vie. Pendant les mois qui suivent, je passe par plusieurs phases.
Au début je fais face comme je l’ai toujours fait dans mon boulot. « Je gère » comme on dit.
Puis mes émotions commencent à se faire entendre. Je me sens devenir vulnérable, j’ai de plus en plus de mal à encaisser la souffrance des personnes sur intervention. Cette douleur que je vois me ramène sans cesse à la mienne.
Je me rends compte que je ne peux plus continuer, ma motivation est au plus bas. Il faut que je me fasse aider, que je change de travail, de vie. Je ressens de la frustration, abandonner mon uniforme… Pour faire quoi ? Et puis, ces vieux paradigmes qui ont la tête dure : Quand on est pompier, c’est pour la vie et… je ne sais faire que ça !
Je trouve des professionnels pour m’accompagner et m’aider à remonter la pente, je ressens rapidement des effets positifs : J’accepte d’être vulnérable et de découvrir mes émotions, ces petits voyants sur mon tableau de bord qui me dérangent. En parallèle, je mène des recherches sur le comportement humain et découvre les Neurosciences.
En quoi les Neurosciences vous ont-elles aidé ?
Depuis, j’appréhende les relations humaines et le monde d’un point de vue différent. J’observe des symptômes, j’identifie des causes et entrevois des solutions. Mais une fois de plus, dans mon métier je ressens de la frustration : Je ne suis pas à la bonne place pour agir comme je l’aimerais.
J’ai envie de rassembler autour de ce que nous avons tous en commun : nos besoins. Je me rends compte que ce que je découvre a beaucoup de valeur et je ne peux pas le garder pour moi. Il faut que je le partage !
Puis, un jour, déclic ! Je sais ce que je veux faire : sortir de ce système, me former, et revenir pour accompagner les services de secours et les entreprises qui rencontrent ces problématiques.
Concernant votre vie privée, qu’est-ce qui a changé ?
Vanessa revient à la maison après 6 mois d’hospitalisation. Plus rien n’est adapté, notre habitation, nos projets. Toute notre vie est radicalement remise en question et les priorités changent.
Nous quittons notre ancienne vie : Nous vendons tout pour voyager, échanger, apprendre, grandir et… réfléchir à la façon de matérialiser nos projets.
Aujourd’hui, et malgré nos nouvelles contraintes, je n’ai aucun regret. Je préfère de loin ma vie actuelle : Nos choix nous correspondent, nous avons développé notre résilience, notre humour et notre couple s’est renforcé.
C’est tout à fait ce que vous pouvez vivre au sein de votre équipe, en entreprise ou dans votre vie personnelle. On s’en sort si on apprend à construire un objectif, faire les bons choix et passer à l’action !
Vous avez quitté les pompiers en 2018, qu’avez-vous fait depuis ?
Je me suis formé en tant que coach formateur au sein de l’Institut des Neurosciences Appliquées à Paris.
Une fois certifié, j’ai poursuivi mon apprentissage du fonctionnement humain par les Neurosciences, en étudiant de plus près le Système Nerveux Autonome avec la Théorie Polyvagale.
En comprenant de quelle manière notre cerveau apprenait, et animé par l’envie de transmettre d’une manière ludique, j’ai étudié la conception de formations et l’animation par le jeu.
En parallèle, je réalise des coachings personnels et professionnels, notamment pour la NeuroBusinessSchool, une formation en ligne pour les entrepreneurs qui souhaitent développer leur activité d’une manière éthique.
Aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir mettre mes compétences au service de la réussite des entreprises, et du bien-être de son unique moteur : les Hommes.
Pourquoi souhaitez-vous intervenir dans les entreprises ?
En moyenne, un français passe environ 40h par semaine sur son lieu de travail, et pour certains… beaucoup plus !
Les enjeux sont différents dans notre vie personnelle, mais nous y trouvons les mêmes problématiques : communication difficile, non-dit, jugement, problème de positionnement, maladie (dépression…). On peut ajouter à cela démotivation, désengagement, stress permanent, problèmes de sommeil, désorganisation… La liste est longue.
C’est sur mon lieu de travail que j’ai pris conscience pour la première fois, que nous avions un vrai problème : Nos « relations » !
C’est également dans mon ancien métier de Pompier que j’ai appris à gérer mon stress, à m’adapter à tous types de situations. J’y ai découvert la cohésion et l’efficacité sans failles d’une équipe soudée. J’aime la dynamique ressentie lorsqu’une équipe tourne bien.
Tout ce qu’on apprend au travail, nous pouvons l’appliquer dans notre vie personnelle. L’entreprise, c’est aussi le lieu où tout le monde gagne à progresser : patrons et salariés.
C’est donc pour moi l’endroit idéal pour venir vous rencontrer.
Parlez-moi de votre entreprise, pourquoi « Push up » ?
Parce que notre job, c’est d’assurer la fonction d’un push-up : « rassembler, renforcer, élever ».
Push c’est « pousser ». On y voit aussi le sens « emmener vers ».
Up c’est « en haut ». Pour nous, il est synonyme « d’élever, d’évoluer ». Up c’est également notre état d’esprit, notre dynamisme.
On a aimé le côté un peu « décalé ». Prendre un mot et en détourner le sens avec humour nous va bien !
Il y a beaucoup de coachs et de formateurs sur le marché, que souhaitez-vous apporter de différent ?
Chez Push up, nous sommes des experts de la cohésion d’équipe, de la résilience et de la résolution de problèmes. Nous avons choisi d’offrir un maximum à nos clients en travaillant plusieurs axes :
Nos coachs formateurs sont certifiés et suivent une formation continue. Nous souhaitons apporter à nos clients un contenu issus des dernières recherches en Neurosciences et Neurobiologie.
On apprend beaucoup mieux par le jeu : la notion de plaisir est primordiale. C’est donc un élément important dans chacune de nos interventions.
Les entreprises n’ont pas de temps à perdre, c’est pourquoi nous réalisons du sur–mesure. Nous choisissons avec nos clients les modules dont ils ont besoin et le format (workshop, formation, team building…).
Une formation sans suivi = 80% du contenu perdu. C’est donc du temps et de l’argent « jetés par les fenêtres ». Nous voyons tous ce temps et cette énergie dépensée comme un investissement qui demande retour. On ne vous abandonne pas et on vous accompagne dans la mise en application de vos acquis pour atteindre ensemble vos objectifs.
De par notre histoire, nous sommes particulièrement engagés pour l’inclusion du handicap en entreprise. « Cultivons la différence plutôt que l’indifférence ».
Vous dites « nous », vous êtes combien ?
Push up voit le jour grâce à une équipe soudée depuis 2009. Elle compte deux personnes : Ma femme Vanessa et moi.
Vanessa a un passé riche en expériences. Elle a été salariée du privé, Entrepreneuse, Clerc d’audience au Tribunal de Commerce dans un cabinet d’avocats parisien. Elle a ensuite repris ses études pour arriver sur un poste de Chargée de communication dans une multinationale. Comme moi, elle aime se former et transmettre à travers un travail professionnel et qualitatif.
Victime d’un très grave accident en 2016, elle ne peut pas être avec nous pour le moment, mais elle est bien là et se prépare en coulisses.
Le travail de résilience qu’elle fait chaque jour sera aussi une belle expérience à apporter à nos clients.
7 milliards d’êtres humains = 7 milliards de points de vue et de manières d’agir
C’est pourquoi nous travaillons avec un réseau de coachs et formateurs : Une multitude d’expériences et de compétences. Nous les sollicitons au besoin (expertise spécifique, groupes nombreux…). Chaque intervenant est un professionnel certifié qui partage nos valeurs.
Nous faisons également appel à un superviseur. Pour nous, c’est un gage de qualité. En tant que coach, nous n’y sommes pas contraints par la loi (pour l’instant …). Nous pensons que, lorsqu’on a le nez dans une situation, il n’est pas évident de tout voir. Le superviseur permet objectivité et prise de recul.
Un dernier mot pour vos (futurs) clients ?
Si je devais résumer ma principale source de motivation, je dirais que l’objectif est de pouvoir répondre précisément à vos besoins, que vous viviez une belle expérience, preniez du plaisir et obteniez les résultats que vous souhaitez.
Je terminerais en disant que la vie est assez « logique ». C’est comme un cocktail : il faut les bons ingrédients justement dosés, et savoir agir lorsque ça tourne mal.
La bonne nouvelle, c’est que ça s’apprend, et que… Nous sommes là pour ça !